Voor de verplichte meting van de koolstofvoetafdruk van stadsprojecten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest
Petitie
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Beschrijving (Français)
-<p>Dans son Plan Energie Climat 2030, la Région s’engage à aligner ses plans d’aménagements directeurs (PAD) avec les objectifs climatiques. Respecter ces objectifs requiert de systématiquement mesurer et prendre en compte l’empreinte carbone d’un projet au moment de sa conception. Sans mesurer, il est impossible de réduire avec certitude et efficacité ! Pourtant, l'empreinte carbone n'est calculée dans aucun des 13 PAD conçus par la Région, et le processus d'approbation des projets suit son cours, malgré que ces derniers soient incompatibles avec les objectifs climatiques <em>(voir plus bas)</em>.</p><p><strong>Sans mesurer l’impact climatique des grands projets urbains comme les PAD, nous ne pourrons pas atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, qui requiert une baisse de 95% des émissions de gaz à effet de serre de la Région. Pire, nous risquons d’aggraver la situation climatique.</strong></p><p>En effet, la construction neuve reste le principal mot d’ordre (au détriment de la rénovation) et repose sur des matériaux peu écologiques (béton principalement) qui alourdissent considérablement l’empreinte carbone des projets urbains. C’est ce que démontre une étude réalisée par The Shifters Belgium sur le cycle de vie du <a href="https://drive.google.com/file/d/1yhONwjvm3mJ9GrJaL8QQcDCydTnYpzwr/view" target="_blank">PAD MédiaPark</a>. En d’autres termes:</p><p><br></p><p>En faisant ces choix non climato-compatibles, nous puisons dans le budget carbone des générations futures. Plus nous émettons aujourd’hui, plus nous devrons réduire demain. Par ailleurs, le choix de la construction neuve au détriment de la rénovation et réhabilitation, alors que la ville compte un taux de logements vacants avoisinant par endroit les 10%, est un non-sens écologique. Comme le démontre l’étude de The Shifters Belgium, il existe des scénarios alternatifs compatibles avec les objectifs climatiques et qui ne compromettent ni les projets économiques ni la production de logements.</p><p>Nous demandons donc à la Présidence du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale de :</p><p><br></p><p><br></p><p>Il est urgent de faire de Bruxelles une ville durable et réellement engagée sur une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre permettant de limiter les conséquences du changement climatique.</p><p><br></p><p>(1) Ceci pourrait passer par la modification de l’annexe C du CoBAT (Code Bruxellois de l’Aménagement du Territoire)</p><p><br></p><p><br></p>- +<p class="ql-align-justify">Dans son plan énergie-climat 2030, la Région de Bruxelles-Capitale s’engage à aligner ses plans d’aménagements directeurs (PAD) avec les objectifs climatiques. Respecter ces objectifs requiert de systématiquement mesurer et prendre en compte l’empreinte carbone d’un projet au moment de sa conception. Sans mesurer, il est impossible de réduire avec certitude et efficacité ! Pourtant, l'empreinte carbone n'est calculée dans aucun des 13 PAD conçus par la Région, et le processus d'approbation des projets suit son cours, bien que ces derniers soient incompatibles avec les objectifs climatiques <em>(voir plus bas)</em>.</p><p class="ql-align-justify">Sans mesurer l’impact climatique des grands projets urbains comme les PAD, nous ne pourrons pas atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, qui requiert une baisse de 95 % des émissions de gaz à effet de serre de la Région. Pire, nous risquons d’aggraver la situation climatique.</p><p class="ql-align-justify">En effet, la construction neuve reste le principal mot d’ordre (au détriment de la rénovation) et repose sur des matériaux peu écologiques (béton principalement) qui alourdissent considérablement l’empreinte carbone des projets urbains. C’est ce que démontre une <a href="https://drive.google.com/file/d/1yhONwjvm3mJ9GrJaL8QQcDCydTnYpzwr/view" target="_blank">étude</a> réalisée par The Shifters Belgium sur le cycle de vie du PAD MédiaPark.</p><p class="ql-align-justify">En faisant ces choix non climato-compatibles, nous puisons dans le budget carbone des générations futures. Plus nous émettons aujourd’hui, plus nous devrons réduire demain. Par ailleurs, le choix de la construction neuve au détriment de la rénovation et réhabilitation, alors que la ville compte un taux de logements vacants avoisinant par endroit les 10 %, est un non-sens écologique. Comme le démontre l’étude précitée, il existe des scénarios alternatifs compatibles avec les objectifs climatiques et qui ne compromettent ni les projets économiques ni la production de logements.</p><p class="ql-align-justify">Nous demandons donc au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale de faire de Bruxelles une ville durable et réellement engagée sur une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre permettant de limiter les conséquences du changement climatique.</p><p>Ceci pourrait passer par la modification de l’annexe C du CoBAT (Code bruxellois de l’aménagement du territoire), intitulée « <em>Contenu du rapport sur les incidences environnementales des plans et des règlements d'urbanisme</em> ».</p>