Brussel hervormen met de burgers tegenover de politieke impasse
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Beschrijving (Français)
-<p> Depuis le début de la crise politique en Région bruxelloise, lors des élections du 9 juin 2024, les citoyens se sentent plus que jamais écartés du débat public et politique. Malheureusement, force est de constater qu’ils le sont, alors que les partis politiques disent pourtant agir pour leur bien. Personne n’a voté pour cette crise qui se prolonge et celle-ci a pour seuls résultats concrets d’affaiblir la démocratie bruxelloise, de diminuer le poids des Bruxellois et Bruxelloises dans le fédéralisme belge et d’éroder au final leur capacité à rester maîtres de leur avenir. Face à ce chaos politique historique, nombreux sont celles et ceux qui ne veulent plus continuer à regarder la classe politique bruxelloise sombrer, entrainant dans leur chute la Région toute entière.</p><p>C’est pourquoi nous proposons la mise en place d’une commission délibérative au sein du Parlement bruxellois pour remettre les citoyens au centre du jeu et les interroger sur les réformes à mettre en place pour mettre fin à la lasagne institutionnelle bruxelloise, renforcer la capacité d’action des administrations et des agences régionales comme des pouvoirs locaux, clarifier leurs missions et leurs rôles et ainsi agir pour l’intérêt général des Bruxellois. La léthargie actuelle du Parlement devrait permettre d’organiser rapidement cette commission, permettant de travailler enfin pour l’avenir de tous les Bruxellois.</p><p>Les observateurs, les journalistes et mêmes les responsables politiques le disent: la Région bruxelloise est à un tournant de son histoire. En cause? L’incapacité actuelle des partis politiques à mettre en place un gouvernement de plein exercice et le silence et le manque d’initiatives des parlementaires pour proposer des politiques publiques et des alternatives, malgré leur élection, il y a presqu’un an.</p><p>Les conséquences ne se sont pas fait attendre: l’autonomie politique de la Région est remise en question dans les discours de responsables politiques wallons et flamands et le vide politique empêche les autorités régionales de prendre pleinement part à des débats cruciaux pour l’avenir de Bruxelles, comme ceux de son financement, de la fusion des zones de police ou encore du futur du site industriel de Forest. </p><p>Une des causes de ce marasme politique, sans précédent dans l’histoire du fédéralisme belge, tient au mille-feuille institutionnel bruxellois, aux répartitions de compétences complexes et souvent floues entre la Région et les pouvoirs locaux, à l’inflation sans précédent d’agences régionales et d’OIP ces dix dernières années, en résumé, à une complexification extrême de l’édifice institutionnel régional bruxellois. Cela nuit à la qualité du service public, à la transparence politique et publique et donc, à la relation de confiance entre la Région et les Bruxellois.</p><p>Le Parlement et le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale ne sont pas compétents pour la définition de leur cadre institutionnel global, notamment sur les règles linguistiques, l’élection du Parlement, etc. Néanmoins, la Région possède des compétences déterminantes pour réformer son fonctionnement interne, ses administrations et ses relations avec les pouvoirs locaux. Ainsi, elle peut :</p><ul><li>agir sur le partage de compétences, et les relations entre la Région et les pouvoirs locaux, qui sont aujourd’hui considérés comme dysfonctionnels par beaucoup ;</li><li>supprimer les superpositions de compétences entre la Région et les pouvoirs locaux ;</li><li>analyser, clarifier et/ou simplifier les missions et le fonctionnement des administrations régionales, des agences régionales et des OIP sous compétence régionale. </li></ul><p>Puisque chaque commission délibérative commence par une question, voici celle que nous souhaiterions poser au panel citoyen et aux représentants politiques qui y participeront: <em>Face à l’inaction politique et à la paralysie institutionnelle de la Région de Bruxelles-Capitale, comment simplifier et clarifier l’organisation institutionnelle de Bruxelles pour améliorer le fonctionnement et la lisibilité des services publics et des institutions, pour renforcer la confiance des citoyens dans les autorités régionales et locales ?</em></p><p>Cette commission délibérative est une opportunité unique de rassembler les citoyens et les représentants politiques pour garder le contrôle de notre avenir, en tant que citoyens bruxellois. Pour construire, aussi, une Région plus forte, plus claire et mieux organisée, capable de répondre aux défis historiques que nous devons surmonter. </p>- +<p>Depuis le début de la crise politique en Région bruxelloise, lors des élections du 9 juin 2024, les citoyens se sentent plus que jamais écartés du débat public et politique. Malheureusement, force est de constater qu’ils le sont, alors que les partis politiques disent pourtant agir pour leur bien. Personne n’a voté pour cette crise qui se prolonge et celle-ci a pour seuls résultats concrets d’affaiblir la démocratie bruxelloise, de diminuer le poids des Bruxellois et Bruxelloises dans le fédéralisme belge et d’éroder au final leur capacité à rester maîtres de leur avenir. Face à ce chaos politique historique, nombreux sont celles et ceux qui ne veulent plus continuer à regarder la classe politique bruxelloise sombrer, entrainant dans leur chute la Région toute entière.</p><p>C’est pourquoi nous proposons la mise en place d’une commission délibérative au sein du Parlement bruxellois pour remettre les citoyens au centre du jeu et les interroger sur les réformes à mettre en place pour mettre fin à la lasagne institutionnelle bruxelloise, renforcer la capacité d’action des administrations et des agences régionales comme des pouvoirs locaux, clarifier leurs missions et leurs rôles et ainsi agir pour l’intérêt général des Bruxellois. La léthargie actuelle du Parlement devrait permettre d’organiser rapidement cette commission, permettant de travailler enfin pour l’avenir de tous les Bruxellois.</p><p>Les observateurs, les journalistes et mêmes les responsables politiques le disent: la Région bruxelloise est à un tournant de son histoire. En cause? L’incapacité actuelle des partis politiques à mettre en place un gouvernement de plein exercice et le silence et le manque d’initiatives des parlementaires pour proposer des politiques publiques et des alternatives, malgré leur élection, il y a presqu’un an.</p><p>Les conséquences ne se sont pas fait attendre: l’autonomie politique de la Région est remise en question dans les discours de responsables politiques wallons et flamands et le vide politique empêche les autorités régionales de prendre pleinement part à des débats cruciaux pour l’avenir de Bruxelles, comme ceux de son financement, de la fusion des zones de police ou encore du futur du site industriel de Forest.</p><p>Une des causes de ce marasme politique, sans précédent dans l’histoire du fédéralisme belge, tient au mille-feuille institutionnel bruxellois, aux répartitions de compétences complexes et souvent floues entre la Région et les pouvoirs locaux, à l’inflation sans précédent d’agences régionales et d’OIP ces dix dernières années, en résumé, à une complexification extrême de l’édifice institutionnel régional bruxellois. Cela nuit à la qualité du service public, à la transparence politique et publique et donc, à la relation de confiance entre la Région et les Bruxellois.</p><p>Le Parlement et le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale ne sont pas compétents pour la définition de leur cadre institutionnel global, notamment sur les règles linguistiques, l’élection du Parlement, etc. Néanmoins, la Région possède des compétences déterminantes pour réformer son fonctionnement interne, ses administrations et ses relations avec les pouvoirs locaux. Ainsi, elle peut :</p><ul><li>agir sur le partage de compétences, et les relations entre la Région et les pouvoirs locaux, qui sont aujourd’hui considérés comme dysfonctionnels par beaucoup ;</li><li>supprimer les superpositions de compétences entre la Région et les pouvoirs locaux ;</li><li>analyser, clarifier et/ou simplifier les missions et le fonctionnement des administrations régionales, des agences régionales et des OIP sous compétence régionale.</li></ul><p>Puisque chaque commission délibérative commence par une question, voici celle que nous souhaiterions poser au panel citoyen et aux représentants politiques qui y participeront: <em>Face à l’inaction politique et à la paralysie institutionnelle de la Région de Bruxelles-Capitale, comment simplifier et clarifier l’organisation institutionnelle de Bruxelles pour améliorer le fonctionnement et la lisibilité des services publics et des institutions, pour renforcer la confiance des citoyens dans les autorités régionales et locales ?</em></p><p>Cette commission délibérative est une opportunité unique de rassembler les citoyens et les représentants politiques pour garder le contrôle de notre avenir, en tant que citoyens bruxellois. Pour construire, aussi, une Région plus forte, plus claire et mieux organisée, capable de répondre aux défis historiques que nous devons surmonter.</p>
Beschrijving (Nederlands)
- +<p> Sinds de politieke crisis in het Brussels Gewest na de verkiezingen van 9 juni 2024 voelen veel Brusselaars zich buitenspel gezet. En geef ze eens ongelijk. Terwijl politieke partijen zeggen dat ze handelen in het belang van de mensen, lijkt het daar in de praktijk maar weinig van terecht te komen. Niemand heeft gekozen voor deze voortslepende stilstand, die vooral leidt tot één ding: een verzwakte democratie in Brussel, minder invloed van Brusselaars in België, en uiteindelijk ook minder grip op hun eigen toekomst. In deze politieke impasse willen steeds meer mensen niet zomaar blijven toekijken. Ze zien hoe de Brusselse politiek stilvalt en dreigt het hele Gewest mee te sleuren.</p><p>Daarom stellen we iets concreets voor: richt binnen het Brussels Parlement een overlegcommissie op. Een plek waar burgers opnieuw kunnen meepraten over de hervormingen die nodig zijn. Want die zogenaamde ‘institutionele lasagne’ in Brussel: Daar wil niemand nog van eten. Zo’n commissie moet ervoor zorgen dat de samenwerking tussen administraties, agentschappen en lokale besturen beter loopt, dat iedereen weet wat zijn taak is, en vooral: dat er terug gewerkt wordt in het belang van de Brusselaar. Het mooie is: net omdat het Parlement nu zo stilvalt, kan zo’n commissie snel uit de startblokken schieten. Zodat we eindelijk werk maken van een toekomst die wél vooruitgaat.</p><p>Meer en meer waarnemers, journalisten en zelfs politici zeggen het luidop: het Brussels Gewest staat op een kruispunt. Hoe dat komt? Omdat de politieke partijen er maar niet in slagen om een volwaardige regering te vormen. En omdat verkozen parlementsleden, bijna een jaar na de verkiezingen, nog altijd nauwelijks iets van zich laten horen.</p><p>En dat blijft niet zonder gevolgen. De autonomie van Brussel wordt openlijk in vraag gesteld door politici uit andere gewesten. En door de politieke leegte mist Brussel zijn kans om mee te praten over grote dossiers zoals de financiering van het Gewest, de hervorming van de politiezones, of de toekomst van de industriële site in Vorst.</p><p>Een van de grote boosdoeners? De ingewikkelde manier waarop Brussel georganiseerd is. Er zijn te veel bestuurslagen, met vage of overlappende bevoegdheden. De voorbije tien jaar zijn er ook nog eens tal van nieuwe agentschappen bijgekomen. Kortom: het is een kluwen geworden. En dat zorgt voor slechtere dienstverlening, minder transparantie, én steeds minder vertrouwen van de burger in zijn overheid.</p><p>Het Brussels Parlement en de Brusselse Regering zijn niet capabel voor het bepalen van hun globale institutionele kader: denk aan linguïstische kwesties, parlementaire verkiezingen etc. Toch beschikt het Gewest over essentiële bevoegdheden om zijn interne werking, zijn administraties en zijn relatie met de lokale besturen te hervormen. Zo kan het Gewest:</p><ul><li> ingrijpen op de bevoegdheidsverdeling en de relaties tussen het Gewest en de lokale besturen, die vandaag door velen als disfunctioneel worden beschouwd;</li><li> de overlappingen van bevoegdheden tussen het Gewest en de lokale besturen schrappen;</li><li> de opdrachten en werking van de gewestelijke administraties, agentschappen en ION onder gewestelijke bevoegdheid analyseren, verduidelijken en/of vereenvoudigen.</li></ul><p>Zo’n overlegcommissie vertrekt altijd vanuit een centrale vraag. Dit is wat wij willen voorleggen aan het burgerpanel en de politici die mee aan tafel zitten: <em>In een Gewest waar de politiek al maanden stil ligt: hoe kunnen we de organisatie van Brussel eenvoudiger en duidelijker maken, zodat diensten beter werken, burgers beter begrijpen wie wat doet, en het vertrouwen in de overheid opnieuw groeit?</em></p><p>Deze overlegcommissie is een unieke kans om burgers en politici samen rond de tafel te krijgen. Om opnieuw samen de handen uit de mouwen te steken. Zodat we kunnen bouwen aan een Gewest dat sterker, overzichtelijker en slagkrachtiger is. Klaar om de uitdagingen van vandaag en morgen aan te pakken. </p>