Pétition pour faire de Bruxelles une Région sans publicité dans l’espace public
Pétition
Changements sur "Pétition pour faire de Bruxelles une Région sans publicité dans l’espace public"
Titre (Français)
-Bruxelles, enfin pacifiée de la publicité ?- +Pétition pour faire de Bruxelles une Région sans publicité dans l’espace public
Titre (Nederlands)
Description (Français)
-<p><strong>Alors que son contrat avec la multinationale JCDecaux arrive à son terme, la Région bruxelloise a l’opportunité de faire un progrès énorme en matière de lutte contre la publicité. À l’heure des enjeux environnementaux, démocratiques, de santé et sociaux, nous demandons que la fin de cette convention soit l’occasion de définir une Région sans publicité dans l’espace public.</strong></p><p><strong>La pub coûte à la collectivité</strong></p><p>La contribution de la publicité aux finances publiques est souvent l’argument ultime pour justifier les contrats avec des publicitaires. Il convient toutefois de rapporter ces montants, proportionnellement minimes, à l’ensemble du budget d’une Ville et surtout aux coûts sociaux indirects de la publicité : si on prend en considération ses effets néfastes, la publicité coûte plus à notre société que ce qu’elle ne rapporte. De plus, il s’agit de nuancer cet apport aux vues des exemptions fiscales dont la convention Villo ! bénéficie à Bruxelles. </p><p><strong>La pub nuit à l’environnement</strong></p><p>Comme l’indique le GIEC, une régulation de la publicité est nécessaire pour lutter efficacement contre la destruction du vivant. D’un côté, les dispositifs publicitaires en rue engendrent une consommation d’énergie non nécessaire et génèrent une pollution lumineuse indéniable. Ce phénomène est décuplé dans le cas des écrans vidéo. De l’autre côté, les campagnes publicitaires de masse promeuvent en grande majorité les marchandises les plus polluantes et encouragent des comportements qui tendent à la surconsommation et au gaspillage.</p><p><strong>La pub nuit à la santé</strong></p><p>Diverses études démontrent que la publicité a des effets néfastes sur la santé, tant physique que mentale : stress, obésité, anorexie, angoisse… Qu’on le veuille ou non, nous sommes chacun·e exposé·e quotidiennement à plus de mille publicités. L’exposition constante aux messages publicitaires sur-stimule notre activité neurologique, nous épuise, nous angoisse et nous rend malades. Les personnes plus vulnérables, comme les enfants et les adolescent·e·s, représentent une cible de choix pour les annonceurs. Tout cela coûte à la sécurité sociale.</p><p><strong>La pub menace la sécurité des usager·e·s et encombre la ville</strong></p><p>Les panneaux publicitaires sont installés de manière à maximiser la visibilité des annonces qui y sont diffusées, souvent au mépris du confort et de la sécurité des usager·e·s de l’espace public, particulièrement des PMR ou des poussettes. </p><p><strong>La pub en rue est violente </strong></p><p>La publicité dans l’espace public repose sur l’impossibilité d’en faire abstraction. Cette communication imposée, à sens unique, est d’autant plus violente que les messages diffusés excluent notamment les personnes qui ne se reconnaissent pas dans les modèles esthétiques, culturels ou de style de vie dominants qu’elle véhicule. Par ailleurs, l’auto-régulation du secteur pour contrôler le contenu des publicités a déjà montré toute son inefficacité pour empêcher la diffusion de messages stéréotypés et violents.</p><p><strong>Aujourd’hui, nous demandons</strong></p><p>Le fait que les pouvoirs publics ne peuvent pas prendre en considération ces éléments à leur juste mesure et que l’argument économique prévale toujours, constitue un véritable problème démocratique. Les contrats de mobilier urbain constituent une forme de privatisation de services publics. La ville de Grenoble entre autres montre depuis 2014 que se détourner de revenus publicitaires est un choix possible. </p><p>Nous demandons donc aux responsables bruxellois·e·s de réduire drastiquement les publicités dans les rues de la Capitale. En particulier, nous demandons un système de vélos partagés cohérent et libre de publicités commerciales. Nous demandons que la fin de la convention avec JCDecaux soit l’occasion de pacifier Bruxelles de la publicité.</p>- +<p><strong>Alors que son contrat avec la multinationale JCDecaux arrive à son terme, la Région bruxelloise a l’opportunité de faire un progrès énorme en matière de lutte contre la publicité. À l’heure des enjeux environnementaux, démocratiques, de santé et sociaux, nous demandons que la fin de cette convention soit l’occasion de définir une Région sans publicité dans l’espace public.</strong></p><p><strong>La pub coûte à la collectivité</strong></p><p>La contribution de la publicité aux finances publiques est souvent l’argument ultime pour justifier les contrats avec des publicitaires. Il convient toutefois de rapporter ces montants, proportionnellement minimes, à l’ensemble du budget d’une Ville et surtout aux coûts sociaux indirects de la publicité: si on prend en considération ses effets néfastes, la publicité coûte plus à notre société que ce qu’elle ne rapporte. De plus, il s’agit de nuancer cet apport aux vues des exemptions fiscales dont la convention Villo ! bénéficie à Bruxelles. </p><p><strong>La pub nuit à l’environnement</strong></p><p>Comme l’indique le GIEC, une régulation de la publicité est nécessaire pour lutter efficacement contre la destruction du vivant. D’un côté, les dispositifs publicitaires en rue engendrent une consommation d’énergie non nécessaire et génèrent une pollution lumineuse indéniable. Ce phénomène est décuplé dans le cas des écrans vidéo. De l’autre côté, les campagnes publicitaires de masse promeuvent en grande majorité les marchandises les plus polluantes et encouragent des comportements qui tendent à la surconsommation et au gaspillage.</p><p><strong>La pub nuit à la santé</strong></p><p>Diverses études démontrent que la publicité a des effets néfastes sur la santé, tant physique que mentale: stress, obésité, anorexie, angoisse… Qu’on le veuille ou non, nous sommes chacun·e exposé·e quotidiennement à plus de mille publicités. L’exposition constante aux messages publicitaires sur-stimule notre activité neurologique, nous épuise, nous angoisse et nous rend malades. Les personnes plus vulnérables, comme les enfants et les adolescent·es, représentent une cible de choix pour les annonceurs. Tout cela coûte à la sécurité sociale.</p><p><strong>La pub menace la sécurité des usager·es et encombre la ville</strong></p><p>Les panneaux publicitaires sont installés de manière à maximiser la visibilité des annonces qui y sont diffusées, souvent au mépris du confort et de la sécurité des usager·es de l’espace public, particulièrement des PMR ou des poussettes. </p><p><strong>La pub en rue est violente</strong></p><p>La publicité dans l’espace public repose sur l’impossibilité d’en faire abstraction. Cette communication imposée, à sens unique, est d’autant plus violente que les messages diffusés excluent notamment les personnes qui ne se reconnaissent pas dans les modèles esthétiques, culturels ou de style de vie dominants qu’elle véhicule. Par ailleurs, l’auto-régulation du secteur pour contrôler le contenu des publicités a déjà montré toute son inefficacité pour empêcher la diffusion de messages stéréotypés et violents.</p><p><strong>Aujourd’hui, nous demandons:</strong></p><p>Le fait que les pouvoirs publics ne peuvent pas prendre en considération ces éléments à leur juste mesure et que l’argument économique prévale toujours, constitue un véritable problème démocratique. Les contrats de mobilier urbain constituent une forme de privatisation de services publics. La ville de Grenoble entre autres montre depuis 2014 que se détourner de revenus publicitaires est un choix possible. </p><p>Nous demandons donc aux responsables bruxellois·es de réduire drastiquement les publicités dans les rues de la capitale. En particulier, nous demandons un système de vélos partagés cohérent et libre de publicités commerciales. Nous demandons que la fin de la convention avec JCDecaux soit l’occasion de pacifier Bruxelles de la publicité.</p>