Des bus pour nos enfants

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Titre (Français)

+Des bus pour nos enfants

Description (Français)

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Aujourd'hui, en septembre 2022, 300 enfants en situation de handicap n'ont pas accès au transport scolaire.

La plupart des parents l'ont appris au dernier moment, alors que nos vies sont réglées à la minute. Il ne reste aucune place pour les imprévus lorsque votre enfant a des besoins spécifiques.

Avez-vous un instant imaginé l'impact de l'absence de bus sur nos vies? Vous êtes-vous une seconde mis à notre place?

Nos enfants sont autistes, déficients visuels ou auditifs, en situation de handicap moteur et/ou cognitif.

Nos enfants, dont le quotidien est déjà très difficile, se voient privés d'un des aménagements essentiels à leur bien-être. Nous, les parents, devons-nous débrouiller, faire des kilomètres, ou sommes même contraints de garder nos enfants à la maison.

Pas de bus scolaire, ça veut dire des enfants obligés de prendre les transports en commun ou passer des heures dans les bouchons, des parents coincés entre leurs obligations parentales et professionnelles, du stress, des changements d'habitudes qui sont souvent difficiles à gérer. Des enfants et des parents épuisés.

Les écoles de nos enfant sont souvent éloignées de nos domiciles, car l'inclusion en ordinaire est la plupart du temps impossible. Nous n'avons pas non plus la possibilité de mettre nos enfants en garderie ou de prendre le taxi tous les jours. Les bus scolaires ne sont pas un luxe, ils sont indispensables.

Nous n'avons pas le choix. Nous n'avons jamais le choix.

Comment continuer à travailler, et donc à subvenir aux besoins conséquents de nos enfants si nous ne pouvons pas travailler plus de 6 heures par jour? Que dire à nos employeurs? Comment?

Nous sommes parents. Nous sommes aidants. Nous travaillons. Nous n'avons jamais de répit. Notre vie est un combat permanent pour nos enfants, pour leurs droits, dans l'espoir un jour qu'ils trouvent leur place dans la société. Nous sommes fatigués de chercher sans cesse des solutions pour pallier vos manquements.
- Nous voulons des moyens financiers et humains pour pouvoir offrir de la stabilité à nos enfants.
- Nous voulons être entendus, reconnus.
- Nous refusons d'être invisibilisés.
- Nous voulons des bus.
Et comme il est nécessaire de le rappeler: nous sommes des citoyens à part entière.

Il est donc de votre devoir de ne pas nous laisser dans cette situation impossible.

+Aujourd'hui, en septembre 2022, 300 enfants en situation de handicap n'ont pas accès au transport scolaire.La plupart des parents l'ont appris au dernier moment, alors que nos vies sont réglées à la minute. Il ne reste aucune place pour les imprévus lorsque votre enfant a des besoins spécifiques.Avez-vous un instant imaginé l'impact de l'absence de bus sur nos vies? Vous êtes-vous une seconde mis à notre place?Nos enfants sont autistes, déficients visuels ou auditifs, en situation de handicap moteur et/ou cognitif.Nos enfants, dont le quotidien est déjà très difficile, se voient privés d'un des aménagements essentiels à leur bien-être. Nous, les parents, devons-nous débrouiller, faire des kilomètres, ou sommes même contraints de garder nos enfants à la maison.Pas de bus scolaire, ça veut dire des enfants obligés de prendre les transports en commun ou passer des heures dans les bouchons, des parents coincés entre leurs obligations parentales et professionnelles, du stress, des changements d'habitudes qui sont souvent difficiles à gérer. Des enfants et des parents épuisés.Les écoles de nos enfant sont souvent éloignées de nos domiciles, car l'inclusion en ordinaire est la plupart du temps impossible. Nous n'avons pas non plus la possibilité de mettre nos enfants en garderie ou de prendre le taxi tous les jours. Les bus scolaires ne sont pas un luxe, ils sont indispensables.Nous n'avons pas le choix. Nous n'avons jamais le choix.Comment continuer à travailler, et donc à subvenir aux besoins conséquents de nos enfants si nous ne pouvons pas travailler plus de 6 heures par jour? Que dire à nos employeurs? Comment?Nous sommes parents. Nous sommes aidants. Nous travaillons. Nous n'avons jamais de répit. Notre vie est un combat permanent pour nos enfants, pour leurs droits, dans l'espoir un jour qu'ils trouvent leur place dans la société. Nous sommes fatigués de chercher sans cesse des solutions pour pallier vos manquements.<ul><li>Nous voulons des moyens financiers et humains pour pouvoir offrir de la stabilité à nos enfants.</li><li>Nous voulons être entendus, reconnus.</li><li>Nous refusons d'être invisibilisés.</li><li>Nous voulons des bus.</li></ul>Et comme il est nécessaire de le rappeler: nous sommes des citoyens à part entière.Il est donc de votre devoir de ne pas nous laisser dans cette situation impossible.

Suppressions

Nous voulons être entendus, reconnus.
Nous refusons d'être invisibilisés.
Nous voulons des bus.

Et comme il est nécessaire de le rappeler: nous sommes des citoyens à part entière.

Il est donc de votre devoir de ne pas nous laisser dans cette situation impossible.

Ajouts

+
Aujourd'hui, en septembre 2022, 300 enfants en situation de handicap n'ont pas accès au transport scolaire.

La plupart des parents l'ont appris au dernier moment, alors que nos vies sont réglées à la minute. Il ne reste aucune place pour les imprévus lorsque votre enfant a des besoins spécifiques.

Avez-vous un instant imaginé l'impact de l'absence de bus sur nos vies? Vous êtes-vous une seconde mis à notre place?

Nos enfants sont autistes, déficients visuels ou auditifs, en situation de handicap moteur et/ou cognitif.

Nos enfants, dont le quotidien est déjà très difficile, se voient privés d'un des aménagements essentiels à leur bien-être. Nous, les parents, devons-nous débrouiller, faire des kilomètres, ou sommes même contraints de garder nos enfants à la maison.

Pas de bus scolaire, ça veut dire des enfants obligés de prendre les transports en commun ou passer des heures dans les bouchons, des parents coincés entre leurs obligations parentales et professionnelles, du stress, des changements d'habitudes qui sont souvent difficiles à gérer. Des enfants et des parents épuisés.

Les écoles de nos enfant sont souvent éloignées de nos domiciles, car l'inclusion en ordinaire est la plupart du temps impossible. Nous n'avons pas non plus la possibilité de mettre nos enfants en garderie ou de prendre le taxi tous les jours. Les bus scolaires ne sont pas un luxe, ils sont indispensables.

Nous n'avons pas le choix. Nous n'avons jamais le choix.

Comment continuer à travailler, et donc à subvenir aux besoins conséquents de nos enfants si nous ne pouvons pas travailler plus de 6 heures par jour? Que dire à nos employeurs? Comment?

Nous sommes parents. Nous sommes aidants. Nous travaillons. Nous n'avons jamais de répit. Notre vie est un combat permanent pour nos enfants, pour leurs droits, dans l'espoir un jour qu'ils trouvent leur place dans la société. Nous sommes fatigués de chercher sans cesse des solutions pour pallier vos manquements.
- Nous voulons des moyens financiers et humains pour pouvoir offrir de la stabilité à nos enfants.
- Nous voulons être entendus, reconnus.
- Nous refusons d'être invisibilisés.
- Nous voulons des bus.
Et comme il est nécessaire de le rappeler: nous sommes des citoyens à part entière.

Il est donc de votre devoir de ne pas nous laisser dans cette situation impossible.

Suppressions

Ajouts

+Aujourd'hui, en septembre 2022, 300 enfants en situation de handicap n'ont pas accès au transport scolaire.La plupart des parents l'ont appris au dernier moment, alors que nos vies sont réglées à la minute. Il ne reste aucune place pour les imprévus lorsque votre enfant a des besoins spécifiques.Avez-vous un instant imaginé l'impact de l'absence de bus sur nos vies? Vous êtes-vous une seconde mis à notre place?Nos enfants sont autistes, déficients visuels ou auditifs, en situation de handicap moteur et/ou cognitif.Nos enfants, dont le quotidien est déjà très difficile, se voient privés d'un des aménagements essentiels à leur bien-être. Nous, les parents, devons-nous débrouiller, faire des kilomètres, ou sommes même contraints de garder nos enfants à la maison.Pas de bus scolaire, ça veut dire des enfants obligés de prendre les transports en commun ou passer des heures dans les bouchons, des parents coincés entre leurs obligations parentales et professionnelles, du stress, des changements d'habitudes qui sont souvent difficiles à gérer. Des enfants et des parents épuisés.Les écoles de nos enfant sont souvent éloignées de nos domiciles, car l'inclusion en ordinaire est la plupart du temps impossible. Nous n'avons pas non plus la possibilité de mettre nos enfants en garderie ou de prendre le taxi tous les jours. Les bus scolaires ne sont pas un luxe, ils sont indispensables.Nous n'avons pas le choix. Nous n'avons jamais le choix.Comment continuer à travailler, et donc à subvenir aux besoins conséquents de nos enfants si nous ne pouvons pas travailler plus de 6 heures par jour? Que dire à nos employeurs? Comment?Nous sommes parents. Nous sommes aidants. Nous travaillons. Nous n'avons jamais de répit. Notre vie est un combat permanent pour nos enfants, pour leurs droits, dans l'espoir un jour qu'ils trouvent leur place dans la société. Nous sommes fatigués de chercher sans cesse des solutions pour pallier vos manquements.<ul><li>Nous voulons des moyens financiers et humains pour pouvoir offrir de la stabilité à nos enfants.</li><li>Nous voulons être entendus, reconnus.</li><li>Nous refusons d'être invisibilisés.</li><li>Nous voulons des bus.</li></ul>Et comme il est nécessaire de le rappeler: nous sommes des citoyens à part entière.Il est donc de votre devoir de ne pas nous laisser dans cette situation impossible.

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Version créée le 20/10/2022 11:56