Pétition pour préserver d’urgence notre patrimoine arboré en Région de Bruxelles-Capitale
Pétition
Changements sur "Pétition pour préserver d’urgence notre patrimoine arboré en Région de Bruxelles-Capitale"
Titre (Français)
- +Préservons d’urgence notre patrimoine arboré à Bruxelles-Capitale.
Description (Français)
- +<p>Soutenez votre patrimoine vert, votre santé et votre bien-être en votant pour cette pétition : Plus de 60.000 arbres à hautes tiges abattus à Bruxelles-Capitale depuis 2010 (hors gestion de la Forêt de Soignes) dont 21.000 condamnés ces 5 dernières années. Malgré la « loi climat » (juin 2021) qui ambitionne de réduire les émissions de gaz à effet de serre de minimum 47% d’ici 2030. Malgré la motion d'urgence climatique et environnementale votée par l’ensemble des conseils communaux (depuis 2019). Malgré certaines initiatives communales comme le plan Canopée 2020-2030 (Charte de l'arbre) adopté par BXL-Ville qui établit la question de l'arbre et de la nature en ville comme un axe central des politiques urbaines. Nos arbres dans la Région sont toujours menacés en dépit de leurs nombreux atouts : ils purifient l'air en stockant le CO2 (1 arbre à haute tige = 25kg de carbone par an). Ils assurent la climatisation en évitant les îlots de chaleur (1 arbre à haute tige = 50m2 de canopée/ombre<em>), </em>limitent l'impact des vents froids réduisant la consommation d'énergie de chauffage. Ils maintiennent la biodiversité en offrant des abris aux animaux et aux insectes, etc. On l’aura compris, leur présence dans les villes, surtout les Capitales, est essentielle au maillage vert. Cependant, en 13 ans, Bruxelles-Capitale compte plus de 3.108.400m2 de zones de chaleur en plus (± 2% de la superficie de la région) soit, 81.554,2 tonnes de CO2 en plus par an. A l’échelle géologique de notre planète, nous sommes juste à un pas du point de non-retour d’une 6ème crise majeure d’extinction de masse, située entre 2025 et 2045. De nombreux rapports sur son état et les risques irréversibles encourus si nous n’agissons pas rapidement ont déjà été présentés par des experts scientifiques et académiques (GIEC/IPCC - Scientists4Climate – IPBES). Le réchauffement climatique est sans équivoque selon le GIEC/IPCC. Les décideurs politiques belges ont été appelés à faire preuve d’urgence et de plus d’ambitions climatiques par le collectif de chercheurs belges Scientists4Climate (lettre ouverte en 2019). Le rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES 2019) démontre que “nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistances, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier”. En approuvant à l’unanimité la motion d’urgence climatique et environnementale en 2019, nos élus communaux ont formellement reconnu ces rapports et les effets du dérèglement climatique, la dégradation environnementale, leurs conséquences néfastes, et l’urgence à les contrer. Malgré ces engagements fermes, les arbres de la Région continuent d'être abattus irresponsablement, les permis d’abattage délivrés sans examens minutieux. </p><p>Face à ce non-sens politique dans la gestion environnementale de notre Capitale, un groupe citoyen inquiet (Help4Trees) tire la sonnette d’alarme <strong><u>en revendiquant la mise en place d’urgence d’une Politique “Arbres” au niveau régional,</u></strong> par : 1)-Une gestion respectueuse du patrimoine arboré axée sur la préservation, l’élaboration d’un inventaire détaillé avec un suivi des arbres. Inspirée de la Charte de l’Arbre en vigueur à Bruxelles-Ville dont les 3 axes sont : -Préserver le patrimoine arboré existant, -Augmenter le nombre d’arbres, -Favoriser la mobilisation des citoyens et leur sensibilisation. 2)-La constitution d’un groupe d’experts pluridisciplinaires et indépendants au sein duquel siège un comité citoyen, seul habilité à gérer le patrimoine arboré. 3)-Contraindre l’application de la motion d’urgence climatique et environnementale. 4)-Edicter un cadre législatif contraignant en matière de protection de l’environnement et biodiversité. 5)-Mettre en place une Chambre de l’environnement Bruxelloise à l’instar de celle au sein de la Cour d’Appel de Mons (2022).</p>