Petitie voor een niet-wreedaardige beheersing van duivenpopulaties in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest
Petitie
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Titel (Français)
-Prise en charge de régulation respectueuse des pigeons de Bruxelles- +Pétition pour une régulation respectueuse des pigeons de la Région bruxelloise
Titel (Nederlands)
- +Petitie voor een respectvolle beheersing van duivenpopulaties in het Brussels Gewest
Beschrijving (Français)
-<p>L’ASBL Les plumes d’Ixelles et les citoyens soucieux du sort des animaux en ville demandent l’instauration en Région de Bruxelles-Capitale d’une régulation des pigeons qui tienne compte de leurs besoins alimentaires. La commune d’Ixelles devrait servir de modèle.</p><p>Depuis le temps que ces pratiques existent, la gestion brutale des populations de pigeons par capture/gazage, heureusement abandonnée, et les interdictions de nourrissage n’ont jamais apporté une réelle solution. Les pigeons sont toujours aussi nombreux. Ils présentent un état physique visiblement de plus en plus dégradé mais ils continuent de se reproduire énormément. La contraception est donc un enjeu crucial pour réduire leur nombre.</p><p>Mais nous ne voulons plus voir les pigeons déambuler comme des âmes en peine sur les trottoirs pour ne trouver que des détritus inadaptés à leur santé et insuffisants à leur satiété. Les pigeons sont sédentaires et granivores, totalement dépendants des humains pour leur alimentation. Or, le territoire d’une ville ne leur offre aucune ressource.</p><p>Nous ne voulons plus voir autant de pigeons avec des pattes mutilées par les liens qui traînent au sol, qui s’enroulent, font garrot et coupent les chairs, entraînant des mois de souffrance, sans qu’aucune aide ne leur soit apportée. Il y a trop de pigeons malades, trop de pigeons accidentés. Depuis le mois de janvier 2024, date à laquelle la Ligue de protection des oiseaux a cessé de prendre en charge les oiseaux domestiques, ces pigeons bisets malades ou blessés se retrouvent sans aucune structure adaptée pour les soigner. Faute de solution, les passants se voient dans l’obligation de relâcher l’oiseau en détresse dans la nature, le vouant à une mort lente et douloureuse. Souhaiter que la mort les délivre d’un quotidien misérable, imposé par des interdictions de nourrissage sans aucun compromis et l’absence d’un centre de soins, n’est pas une chose à laquelle il est normal de devoir s’habituer.</p><p>Cette façon de faire n’est pas l’unique solution pour éviter leur reproduction en ville après des décennies de laisser-aller. Si les pigeonniers contraceptifs n’ont jamais été installés malgré les demandes pressantes des protecteurs des pigeons depuis plus de 30 ans, il est aujourd’hui possible de placer ces volatiles sous contraception à moindre coût et à moindre effort. Cette pratique devrait se généraliser.</p><p>Mais cette contraception, utilisée seule, n’est pas source d’alimentation suffisante. Si le nombre de pigeons diminue, les priver de nourriture reste d’une violence extrême. Par comparaison, le programme instauré dans la commune d’Ixelles en 2021 fonctionne bien. Il faut associer contraception et nourrissage.</p><p>Dans des quartiers stratégiques, la commune d’Ixelles a fait placer 6 distributeurs automatiques de graines contraceptives que 15 % des reproducteurs dominants s’empressent d’avaler chaque matin. Ce grain est uniquement à visée contraceptive et ne nourrit pas les groupes. En parallèle, des bénévoles dispersent quotidiennement des graines nourrissantes sur les sites inscrits dans un plan de gestion communal global. Les pigeons sont en meilleure santé et vivent plus longtemps. Leur régulation est donc un peu plus lente, mais il s’agit là de leur droit à une existence digne.</p><p>Tout n’est pas rose pour autant : les accidents, les maladies et la prédation ne les épargnent pas. La régulation est satisfaisante après 2 années et malgré la nécessité bientôt urgente d’installer 6 autres sites sur la commune.</p><p>Les communes devraient dès lors s’engager pour:</p><p><strong>•</strong> la contraception des pigeons sur des sites choisis;</p><p>• le nourrissage des pigeons sur les mêmes sites en agréant des citoyens bénévoles à cette action;</p><p>• seul le grain est autorisé, l’horaire de nourrissage allant de deux heures après le lever du soleil à deux heures avant son coucher;</p><p>• les bénévoles s’engagent à nourrir les pigeons uniquement aux endroits fixés par le programme; • le port d’un gilet communal;</p><p>• l’information et sensibilisation de la population sur le plan de gestion;</p><p>• la mise des déchets dans les poubelles.</p><p> Ce programme permet de calmer les tensions entre les citoyens par la promesse d’une réelle gestion associant la régulation des pigeons tout autant que leur bien-être. Le problème de surpopulation est surtout lié à la propreté du territoire. Il vaut mieux prendre en charge les groupes existants avec une alimentation saine plutôt que de les laisser survivre en se nourrissant de déchets. Lorsque les communes auront atteint une régulation suffisante, elles pourront alors envisager l’installation de pigeonniers contraceptifs. Leur nécessité est évidente: les pigeons, domestiqués depuis l’antiquité, ne se comportent pas comme des oiseaux sauvages. Et les priver d’espaces pour se loger en plaçant partout des pics et des filets contrecarre leurs besoins naturels.</p><p>Les animaux sont entrés dans la Constitution en tant qu’êtres sensibles. La société évolue et attend des pouvoirs publics une prise en compte humaine des animaux. La science démontre aujourd’hui le haut niveau d’intelligence des pigeons, leur capacité d’abstraction proche de celle des primates, la conscience de soi et même la reconnaissance des émotions humaines.</p><p>Certaines communes vont répondre ceci: «L’usage de graines contraceptives pour pigeons n’est pas promu par Bruxelles Environnement qui applique le principe de précaution à ce sujet. En effet, l’utilisation du médicament contraceptif R12 sous formes de graines (contenant la molécule nicarbazine) distribuées à grande échelle fait l’objet de discussions en raison du manque de recul en matière d’effet(s) néfaste(s) potentiel(s) sur l’environnement, la santé humaine (pour ceux qui manipulent les produits et les personnes à proximité), et d’autres espèces qui pourraient se nourrir de ces graines par erreur. En outre, il s’agit d’une méthode non-sélective coûteuse devant être supervisée par un vétérinaire, et dont les effets en terme de diminution ne sont pas garantis en cas d’arrêt de distribution des graines contraceptives.»</p><p>Réponse: Il n’y a pas d’incidence sur les autres espèces. Les plus gros oiseaux n’en consomment pas, c’est extrêmement rare, de la façon dont le produit est distribué, qui plus est en quantité minime. Le grain est trop gros pour les petits becs. La molécule n’est pas stockée dans l’organisme des pigeons ce qui empêche tout impact sur les rapaces. Le médicament est sous contrôle vétérinaire, il est utilisé dans les élevages de poules en batterie et ce n’est pourtant pas interdit.</p><p>À défaut de graines alimentaires, les pigeons sont en mauvais état de santé. Qui alerte de la nécessité d’un suivi vétérinaire dans ce cas? En plus d’être à présent interdits de soin dans les Centres de revalidation des espèces animales vivant à l’état sauvage (CREAVES). La suppression des ressources alimentaires et des espaces disponibles n’est absolument pas la meilleure approche en ce qui concerne le bien-être d’un animal dépendant. Cette approche prend trop de temps et leur souffrance n’en finira jamais.</p><p>Après une première régulation, mieux vaudra en effet penser à les regrouper en leur installant quelques pigeonniers. Mais est-ce envisageable actuellement et pour autant de groupes dispersés partout dans chaque commune?</p><p>Si personne ne veut se charger des pigeons, que l’on cesse alors de les déclarer autonomes pour faire passer la pilule. Et d’utiliser des contre-vérités sur son compte pour arriver à s’en débarrasser. Il faut assumer de les mettre volontairement à mal parce que c’est le cas.</p><p>Soit que l’on ne verbalise plus les nourrisseurs aux graines, aux endroits de regroupement de longue date qui le permettent, et que chacun assume la présence de cet animal qui a été soustrait de son milieu naturel, utilisé et imprégné au point de non-retour possible.</p><p>Autre précision: Les pigeons sont relativement sédentaires et ne se déplacent que sur un territoire limité. Nous pouvons constater un nombre plus important de pigeons présents sur les sites dans les débuts de chaque prise en charge, puis que le nombre diminue progressivement. Quand la nourriture leur est apportée, les pigeons des alentours proches viennent évidemment se nourrir. Mais il s’agit des pigeons de l’endroit, auparavant éparpillés, et nécessaires de gestion. </p><p>Il faudra le faire à vie? Oui. Il est accepté de devoir faire une gestion à vie des chats errants ou des chiens et nouveaux animaux de compagnie finissant en refuge, à prix tout aussi coûteux. Ce doit être aussi accepté pour les pigeons. Les pigeons sont issus d’une espèce rendue domestique errante, dépendante à vie.</p><p>Le plus important étant que la gestion douce des pigeons est bénéfique à chacun: autant pour les pigeons que pour les personnes qui s’en soucient et les personnes qui veulent en voir moins.</p><p><strong>Nous demandons à la Région de Bruxelles-Capitale</strong>:</p><p><strong>• de favoriser la mise en œuvre du projet par un subside octroyé à chaque commune;</strong></p><p><strong>• de favoriser la création d’un centre de soin qui soit spécialement dédié aux pigeons et autres nouveaux animaux de compagnie.</strong></p>- +<p>L’ASBL Les plumes d’Ixelles et les citoyens soucieux du sort des animaux en ville demandent l’instauration en Région de Bruxelles-Capitale d’une régulation des pigeons qui tienne compte de leurs besoins alimentaires. La commune d’Ixelles devrait servir de modèle.</p><p>Depuis le temps que ces pratiques existent, la gestion brutale des populations de pigeons par capture/gazage, heureusement abandonnée, et les interdictions de nourrissage n’ont jamais apporté une réelle solution. Les pigeons sont toujours aussi nombreux. Ils présentent un état physique visiblement de plus en plus dégradé mais ils continuent de se reproduire énormément. La contraception est donc un enjeu crucial pour réduire leur nombre.</p><p>Mais nous ne voulons plus voir les pigeons déambuler comme des âmes en peine sur les trottoirs pour ne trouver que des détritus inadaptés à leur santé et insuffisants à leur satiété. Les pigeons sont sédentaires et granivores, totalement dépendants des humains pour leur alimentation. Or, le territoire d’une ville ne leur offre aucune ressource.</p><p>Nous ne voulons plus voir autant de pigeons avec des pattes mutilées par les liens qui traînent au sol, qui s’enroulent, font garrot et coupent les chairs, entraînant des mois de souffrance, sans qu’aucune aide ne leur soit apportée. Il y a trop de pigeons malades, trop de pigeons accidentés. Depuis le mois de janvier 2024, date à laquelle la Ligue de protection des oiseaux a cessé de prendre en charge les oiseaux domestiques, ces pigeons bisets malades ou blessés se retrouvent sans aucune structure adaptée pour les soigner. Faute de solution, les passants se voient dans l’obligation de relâcher l’oiseau en détresse dans la nature, le vouant à une mort lente et douloureuse. Souhaiter que la mort les délivre d’un quotidien misérable, imposé par des interdictions de nourrissage sans aucun compromis et l’absence d’un centre de soins, n’est pas une chose à laquelle il est normal de devoir s’habituer.</p><p>Cette façon de faire n’est pas l’unique solution pour éviter leur reproduction en ville après des décennies de laisser-aller. Si les pigeonniers contraceptifs n’ont jamais été installés malgré les demandes pressantes des protecteurs des pigeons depuis plus de 30 ans, il est aujourd’hui possible de placer ces volatiles sous contraception à moindre coût et à moindre effort. Cette pratique devrait se généraliser.</p><p>Mais cette contraception, utilisée seule, n’est pas source d’alimentation suffisante. Si le nombre de pigeons diminue, les priver de nourriture reste d’une violence extrême. Par comparaison, le programme instauré dans la commune d’Ixelles en 2021 fonctionne bien. Il faut associer contraception et nourrissage.</p><p>Dans des quartiers stratégiques, la commune d’Ixelles a fait placer 6 distributeurs automatiques de graines contraceptives que 15 % des reproducteurs dominants s’empressent d’avaler chaque matin. Ce grain est uniquement à visée contraceptive et ne nourrit pas les groupes. En parallèle, des bénévoles dispersent quotidiennement des graines nourrissantes sur les sites inscrits dans un plan de gestion communal global. Les pigeons sont en meilleure santé et vivent plus longtemps. Leur régulation est donc un peu plus lente, mais il s’agit là de leur droit à une existence digne.</p><p>Tout n’est pas rose pour autant : les accidents, les maladies et la prédation ne les épargnent pas. La régulation est satisfaisante après 2 années et malgré la nécessité bientôt urgente d’installer 6 autres sites sur la commune.</p><p>Les communes devraient dès lors s’engager pour:</p><p><strong>•</strong> la contraception des pigeons sur des sites choisis;</p><p>• le nourrissage des pigeons sur les mêmes sites en agréant des citoyens bénévoles à cette action;</p><p>• seul le grain est autorisé, l’horaire de nourrissage allant de deux heures après le lever du soleil à deux heures avant son coucher;</p><p>• les bénévoles s’engagent à nourrir les pigeons uniquement aux endroits fixés par le programme;</p><p>• le port d’un gilet communal;</p><p>• l’information et sensibilisation de la population sur le plan de gestion;</p><p>• la mise des déchets dans les poubelles.</p><p>Ce programme permet de calmer les tensions entre les citoyens par la promesse d’une réelle gestion associant la régulation des pigeons tout autant que leur bien-être. Le problème de surpopulation est surtout lié à la propreté du territoire. Il vaut mieux prendre en charge les groupes existants avec une alimentation saine plutôt que de les laisser survivre en se nourrissant de déchets. Lorsque les communes auront atteint une régulation suffisante, elles pourront alors envisager l’installation de pigeonniers contraceptifs. Leur nécessité est évidente: les pigeons, domestiqués depuis l’antiquité, ne se comportent pas comme des oiseaux sauvages. Et les priver d’espaces pour se loger en plaçant partout des pics et des filets contrecarre leurs besoins naturels.</p><p>Les animaux sont entrés dans la Constitution en tant qu’êtres sensibles. La société évolue et attend des pouvoirs publics une prise en compte humaine des animaux. La science démontre aujourd’hui le haut niveau d’intelligence des pigeons, leur capacité d’abstraction proche de celle des primates, la conscience de soi et même la reconnaissance des émotions humaines.</p><p>Certaines communes vont répondre ceci: «L’usage de graines contraceptives pour pigeons n’est pas promu par Bruxelles Environnement qui applique le principe de précaution à ce sujet. En effet, l’utilisation du médicament contraceptif R12 sous formes de graines (contenant la molécule nicarbazine) distribuées à grande échelle fait l’objet de discussions en raison du manque de recul en matière d’effet(s) néfaste(s) potentiel(s) sur l’environnement, la santé humaine (pour ceux qui manipulent les produits et les personnes à proximité), et d’autres espèces qui pourraient se nourrir de ces graines par erreur. En outre, il s’agit d’une méthode non-sélective coûteuse devant être supervisée par un vétérinaire, et dont les effets en terme de diminution ne sont pas garantis en cas d’arrêt de distribution des graines contraceptives.»</p><p>Réponse: Il n’y a pas d’incidence sur les autres espèces. Les plus gros oiseaux n’en consomment pas, c’est extrêmement rare, de la façon dont le produit est distribué, qui plus est en quantité minime. Le grain est trop gros pour les petits becs. La molécule n’est pas stockée dans l’organisme des pigeons ce qui empêche tout impact sur les rapaces. Le médicament est sous contrôle vétérinaire, il est utilisé dans les élevages de poules en batterie et ce n’est pourtant pas interdit.</p><p>À défaut de graines alimentaires, les pigeons sont en mauvais état de santé. Qui alerte de la nécessité d’un suivi vétérinaire dans ce cas? En plus d’être à présent interdits de soin dans les Centres de revalidation des espèces animales vivant à l’état sauvage (CREAVES). La suppression des ressources alimentaires et des espaces disponibles n’est absolument pas la meilleure approche en ce qui concerne le bien-être d’un animal dépendant. Cette approche prend trop de temps et leur souffrance n’en finira jamais.</p><p>Après une première régulation, mieux vaudra en effet penser à les regrouper en leur installant quelques pigeonniers. Mais est-ce envisageable actuellement et pour autant de groupes dispersés partout dans chaque commune?</p><p>Si personne ne veut se charger des pigeons, que l’on cesse alors de les déclarer autonomes pour faire passer la pilule. Et d’utiliser des contre-vérités sur son compte pour arriver à s’en débarrasser. Il faut assumer de les mettre volontairement à mal parce que c’est le cas.</p><p>Soit que l’on ne verbalise plus les nourrisseurs aux graines, aux endroits de regroupement de longue date qui le permettent, et que chacun assume la présence de cet animal qui a été soustrait de son milieu naturel, utilisé et imprégné au point de non-retour possible.</p><p>Autre précision: Les pigeons sont relativement sédentaires et ne se déplacent que sur un territoire limité. Nous pouvons constater un nombre plus important de pigeons présents sur les sites dans les débuts de chaque prise en charge, puis que le nombre diminue progressivement. Quand la nourriture leur est apportée, les pigeons des alentours proches viennent évidemment se nourrir. Mais il s’agit des pigeons de l’endroit, auparavant éparpillés, et nécessaires de gestion. </p><p>Il faudra le faire à vie? Oui. Il est accepté de devoir faire une gestion à vie des chats errants ou des chiens et nouveaux animaux de compagnie finissant en refuge, à prix tout aussi coûteux. Ce doit être aussi accepté pour les pigeons. Les pigeons sont issus d’une espèce rendue domestique errante, dépendante à vie.</p><p>Le plus important étant que la gestion douce des pigeons est bénéfique à chacun: autant pour les pigeons que pour les personnes qui s’en soucient et les personnes qui veulent en voir moins.</p><p><strong>Nous demandons à la Région de Bruxelles-Capitale</strong>:</p><p><strong>• de favoriser la mise en œuvre du projet par un subside octroyé à chaque commune;</strong></p><p><strong>• de favoriser la création d’un centre de soin qui soit spécialement dédié aux pigeons et autres nouveaux animaux de compagnie.</strong></p>
Beschrijving (Nederlands)
- +<p>De vzw Les plumes d’Ixelles en burgers die begaan zijn met het lot van dieren in de stad, pleiten ervoor in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een systeem in te voeren om duivenpopulaties onder controle te houden en daarbij ook aandacht te hebben voor hun voedingsbehoeften. De gemeente Elsene zou als voorbeeld moeten dienen.</p><p>De meedogenloze, maar intussen gelukkige afgeschafte methode om duivenpopulaties onder controle te houden door ze gevangen te nemen en te vergassen, en het verbod om duiven te voederen zijn nooit doeltreffende oplossingen gebleken. Er zijn nog steeds heel veel duiven. Ze zijn er fysiek steeds slechter aan toe, maar blijven zich veelvuldig voortplanten. Om hun aantal te verminderen is anticonceptie dus cruciaal.</p><p>We kunnen echter niet langer aanzien dat duiven als zieltogende wezens rondzwerven over de voetpaden, waar ze enkel afval vinden dat hun gezondheid schaadt en hun honger onvoldoende stilt. Duiven zijn sedentaire zaadeters, maar ze zijn voor hun voeding volledig afhankelijk van mensen. In de stad vinden ze niet wat ze nodig hebben.</p><p>We kunnen niet langer aanzien dat duiven hun poten verminken doordat ze verstrikt raken in op de grond rondslingerende kabels, die hen wurgen en in hun huid snijden, waardoor ze maandenlang lijden zonder dat er hulp wordt geboden. Er zijn te veel zieke en gewonde duiven. Doordat de <em>Ligue de protection des oiseaux</em> zich sinds januari 2024 niet langer ontfermt over tamme vogels, zijn er geen voorzieningen meer waar zieke of gewonde stadsduiven worden verzorgd. Bij gebrek aan een oplossing zijn voorbijgangers genoodzaakt om de noodlijdende vogels weer los te laten in de natuur, waardoor ze een langzame en pijnlijke dood tegemoet gaan. We mogen er ons niet bij neerleggen dat het dan maar beter is dat de dood hen verlost uit het miserabele bestaan dat ze noodgedwongen leiden door het onverbiddelijke voederverbod en het gebrek aan een verzorgingscentrum.</p><p>Na tientallen jaren alles op zijn beloop te hebben gelaten, is dit echter niet de enige manier waarop we kunnen voorkomen dat duiven zich voortplanten in de stad. Meer dan dertig jaar lang al roepen duivenbeschermers op om anticonceptieve duiventillen te plaatsen. Daar is nooit gehoor aan gegeven. Vandaag is het echter goedkoper geworden en zijn er minder inspanningen nodig om anticonceptie bij deze vogels toe te passen. Deze praktijk zou moeten worden veralgemeend.</p><p>Anticonceptie volstaat echter niet om ervoor te zorgen dat er voortaan ook weer voldoende voedsel is. Hoewel het aantal duiven afneemt, doen we ze nog altijd bijzonder veel geweld aan door ze geen voedsel meer te geven. We willen ter vergelijking graag verwijzen naar het efficiënte programma dat de gemeente Elsene in 2021 heeft opgestart. Anticonceptie moet worden gecombineerd met voederen.</p><p>De gemeente Elsene heeft in enkele strategische wijken zes contraceptieve graanverdelers geplaatst, die elke ochtend door 15% van de dominante fokduiven worden leeggegeten. Dat zaad dient enkel voor anticonceptiedoeleinden en niet voor het voederen van groepen vogels. Daarnaast strooien vrijwilligers dagelijks voedingszaden op plekken die zijn opgenomen in een globaal gemeentelijk beheerplan. De duiven zijn gezonder en leven langer. Het duurt dus iets langer om de populatie onder controle te krijgen, maar het recht van deze dieren op een waardig bestaan wordt er wel door gewaarborgd.</p><p>Niet alles is echter rozengeur en maneschijn: duiven blijven niet gespaard van ongelukken en ziektes en ook roofdieren blijven op de loer liggen. Twee jaar na de invoering van het systeem ogen de resultaten gunstig, ook al is het intussen dringend nodig geworden om zes extra verdelers in de gemeente te plaatsen.</p><p>De gemeenten zouden daarom:</p><p>• op geselecteerde locaties inspanningen leveren voor anticonceptie bij duiven;</p><p>• vrijwilligers toestaan duiven te voederen op diezelfde locaties;</p><p>• alleen zaden laten voederen van twee uur na zonsopgang tot twee uur voor zonsondergang;</p><p>• vrijwilligers oproepen de duiven alleen te voederen op de plekken die in het programma zijn vermeld;</p><p>• vrijwilligers een hesje van de gemeente laten dragen;</p><p>• het publiek op de hoogte brengen en bewust te maken van het beheerplan;</p><p>• afval in vuilnisbakken doen belanden.</p><p>Dit programma helpt om spanningen tussen burgers te bedaren door een volwaardig beheer in het vooruitzicht te stellen dat de beheersing van duivenpopulaties combineert met aandacht voor hun welzijn. Het probleem van overbevolking heeft vooral te maken met de netheid van het grondgebied. Het is beter om voor bestaande groepen te zorgen met gezonde voeding dan ze te laten overleven op afval. Zodra de gemeenten de situatie voldoende onder controle hebben, kunnen ze overwegen om anticonceptieve duiventillen te plaatsen. Dat is duidelijk nodig: duiven, die al sinds de oudheid tam worden gemaakt, gedragen zich niet als wilde vogels. Deze dieren hun leefomgeving ontzeggen door overal spikes en netten te plaatsen, druist in tegen hun natuurlijke behoeften.</p><p>Dieren staan in de Grondwet vermeld als wezens met gevoelens. De maatschappij evolueert en verwacht dat de overheid op een humane manier rekening houdt met dieren. Het is wetenschappelijk aangetoond dat duiven een hoog intelligentieniveau hebben, een abstractievermogen bezitten dat dicht aanleunt bij dat van primaten, zelfbewustzijn hebben en zelfs menselijke emoties herkennen.</p><p>Sommige gemeenten zullen hierop antwoorden: "Het gebruik van contraceptieve zaden voor duiven wordt niet gepromoot door Leefmilieu Brussel, dat in dat verband het voorzorgsprincipe hanteert. Het op grote schaal verspreiden van het anticonceptiemiddel R12 in de vorm van zaden (die de molecule nicarbazine bevatten) staat ter discussie vanwege het gebrek aan kennis over de mogelijke schadelijke gevolgen voor het milieu, de menselijke gezondheid (voor wie met deze producten omgaat en in de buurt ervan komt) en andere diersoorten die zich per ongeluk met deze zaden zouden kunnen voeden. Bovendien is dit een dure, niet-selectieve methode die moet worden gecontroleerd door een dierenarts, en die geen enkele garantie biedt op een afname van de populatie zodra geen anticonceptiezaden meer worden verspreid.”</p><p>Daarop kan het volgende worden geantwoord: er zijn geen gevolgen voor andere soorten. De grootste vogels eten deze zaden niet. Bovendien wordt het product in zeer kleine hoeveelheden verdeeld en komt het dus maar zeer zelden voor. De zaden zijn te groot voor kleine snavels. De molecule wordt niet opgeslagen in het lichaam van de duiven en dus zijn er geen gevolgen voor roofvogels. Het middel staat onder diergeneeskundige controle, wordt gebruikt in legbatterijen en is hoe dan ook niet verboden.</p><p>Een gebrek aan voedingszaden gaat ten koste van de gezondheid van duiven. Wie vestigt in dat geval de aandacht op de nodige diergeneeskundige follow-up? Bovendien is verzorging in revalidatiecentra voor in het wild levende diersoorten voortaan geen optie meer. Het wegnemen van voedselbronnen en beschikbare ruimte is absoluut niet de beste aanpak voor het welzijn van afhankelijke dieren. Deze methode duurt te lang en zal nooit een einde maken aan hun lijden.</p><p>Zodra de situatie voor een eerste maal onder controle is gebracht, kunnen we het best overwegen om enkele duiventillen te plaatsen die fungeren als verzamelpunt. Is zoiets op dit moment echter haalbaar voor de vele populaties die over het hele grondgebied van alle gemeenten zijn verspreid?</p><p>Als niemand zich wil bekommeren om de duiven, laten we dan ook stoppen met verklaren dat ze zich wel zullen redden, alleen maar om de pil te verzachten. Daarnaast moet het ook maar eens gedaan zijn met het verkondigen van onwaarheden om ons ervan af te maken. Dan moeten we maar aanvaarden dat ze opzettelijk slecht worden behandeld, want dat is wel degelijk het geval.</p><p>Ofwel stoppen we met het verbaliseren van mensen die zaden voederen op verzamelplaatsen voor duiven waar dat mogelijk is, en aanvaardt iedereen de aanwezigheid van dit dier dat uit zijn natuurlijke omgeving weggerukt, gebruikt en zodanig omgevormd is dat er geen weg meer terug is.</p><p>Tot slot willen we ook nog het volgende verduidelijken: duiven zijn nogal sedentair en verplaatsen zich slechts binnen een beperkt gebied. We merken dat, zodra men zich ergens begint te ontfermen over de duivenpopulatie, hun aantal stijgt en daarna geleidelijk afneemt. Wanneer ze worden gevoederd, komen duiven uit de nabije omgeving natuurlijk mee-eten. Het gaat echter om plaatselijke duiven, die voorheen verspreid leefden en nodig zijn voor de beheersing ervan.</p><p>Moet dit levenslang gebeuren? Ja. Het is algemeen aanvaard om zwerfkatten levenslang op te volgen, net als honden en nieuwe gezelschapsdieren die in een asiel terechtkomen, en dat kost evenveel. Dat principe moeten we ook aanvaarden voor duiven. Duiven stammen af van een zwervende soort die tam en levenslang afhankelijk werd gemaakt.</p><p>Het belangrijkste is dat iedereen baat heeft bij een zachte aanpak om duivenpopulaties onder controle te houden: de duiven zelf, de mensen die om ze geven en de mensen die er minder willen.</p><p><strong>We verzoeken het Brussels Hoofdstedelijk Gewest om</strong>:</p><p><strong>• de uitvoering van dit project in elke gemeente te subsidiëren;</strong></p><p><strong>• de oprichting van een verzorgingscentrum voor duiven en andere nieuwe gezelschapsdieren aan te moedigen.</strong></p>